Tibet 2005
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Les photos de la journée

Départ pour une journée de visites organisée par notre guide Ramesh.

Nous commençons par une visite du temple de Swayambunath, temple avec des escaliers immenses, au sommet d'une colline au milieu d'une forêt pleine de singes. Il s'agit d'un lieu de pèlerinage très important pour les bouddhistes, un des plus importants au monde. L'atmosphère est particulièrement calme, assez prenante et nous essayons de visiter sans déranger les pèlerins, mais nous commençons à comprendre que les temples sont des lieux de vie, à milles lieux de nos églises où on défile en silence...

Laurence nous fait un petit malaise vagal, un peu d'eau et ça repart...

Nous reprenons le bus direction Patan, autre ancienne capitale du Népal où les temples bouddhistes et hindouistes se cotoient sur la même place.

Nous déjeunons dans un resto fréquenté uniquement par des népalais, avec la cuisinière à même le sol, sur une grande plaque en fonte et une grande cuve pleine d'huile bouillante. Nous goûtons à différents plats, à base de galettes aux lentilles vertes et noires, nous découvrons le riz pilé, très sec, mais très bon et la cuisine, un poil épicée, nous ravit le palais. Après avoir visité plusieurs temples sur la grande place et dans les rues avoisinantes, nous reprenons notre bus pour aller à Bodenath, en plein centre de Kathmandu.

Laurence y retrouve l'ambiance "enchanteresse" qu'elle avait découvert lors de précédents voyages. Je suis conquis. De nombreux tibétains et népalais tournent autour du Shorten géant, tout blanc et couvert de drapeaux de prières. Ils font tourner leur moulin à prières et psalmodient "Om Mani Pad Me Oum" en lançant les moulins à prières qui ornent la base du Shorten.

Les pèlerins se prosternent devant le temple 1, 3, 5, 54 ou 108 fois, des hommes, des femmes, des moines tibétains tous mélangés.

Nous prenons ensuite le chemin du vieux Kathmandu, et la nuit tombe très vite quand nous arrivons dans le marché. Laurence étonne tous les vendeurs en achetant un pot à eau en cuivre, et nous nous taillons un franc succès dans la rue ensuite. Nous passons dans des séries de cours intérieures, façon traboules lyonnaises. Dans chaque cour vivaient ou vit encore une famille entière, regroupant en communauté plusieurs dizaines de personnes et plusieurs générations.

Nous découvrons ensuite des temples où les statues ont disparu tout ou partie, à l'époque des hippies qui, en leur temps, ont volé des oeuvres retrouvées à l'aéroport ou aux Etats-Unis...

Nous revenons à l'hôtel, de nuit, en rickshaw, au milieu d'une circulation automobile aussi dense qu'en journée. Le repas du soir a lieu au même resto que la veille, déserté car le Nouvel An est passé.