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Net Concentre > NC03 > Compte-Rendu > Net Concentre 2003 dans le Cantal du 29 mai au 1er juin

Le compte-rendu...

Mardi 27/05, 16h00

Ouf, il est enfin l'heure, j'arrête le PC, enfile la carapace de tortue Ninja, le blouson et direction le parkinje de la boite où miss ST2 patiente depuis 2 heures. Je me dirige doucement vers la tanière de Maya, en me disant que ma bécane est bizarre dans les quelques rond-points que j'ai à négocier.

Arrivé chez Maya, j'essaie de la béquiller sur la latérale et que'd'chi, la latérale est trop longue... en fait, je suis tellement chargé que l'amorto AR est comprimé et l'assiette de la moto bien modifiée. Un ch'tit coup de précontrainte sur le ressort, un petit café, et on peut y aller, direction Chatellerault.

On retrouve là-bas IxJi vers 19h30, bouffe dans un gastos sympa (Pizzeria La Sicilia en plein centre-ville) et à 21h00, on décolle vers Limoges. Au bout de 5 minutes de trajet à la nuit tombante, on est tous crépis d'insectes au point qu'on y voit presque plus à travers les visières... re-arrêt pour nettoyer tout ça, et on termine le trajet à 23h00 à Limoges chez ma môman.

Mercredi 28/05, 08h00

Je bats le rappel et Maya et IxJi émergent gentiment d'un sommeil réparateur, on petit-déjeune, on revoit le roadbook et gaz à 9h00 en direction de Lanau. Le trajet commence par la remontée de la vallée de la Vienne, jusqu'à Peyrat-le-Chateau où nous prenons la direction du Lac de Vassivière.

Nous le contournons par le nord et constatons qu'il est très bas, ce qui dégage des paysages étonnants tout striés bien horizontalement. Nous effectuons une pause-café à Gentioux, au bar du monument, tout proche du fameux monument pacifiste qui orne la place du village. Ensuite, passage à Pigerolles, haut-lieu du ski de fond local, puis Feniers, et direction Millevaches en plein plateau du même nom, superbe plateau composé de grandes landes toutes jaunes des genêts en fleurs.

Après Millevaches, nous reposons nos roues sur le bitume corrézien en direction de Meymac, quel bonheur ces grandes courbes sur un bitume nickel, on n'est pas vraiment Sarko-approved... A Meymac, pit-stop pour faire les courses du pique-nique que nous prendrons au bord du lac de Neuvic d'Ussel, on n'a pas des vies faciles, faciles (c) Mash...

Après un énième café, direction Aurillac par Mauriac et la D922 qui déroule aussi des virages bien trop tentants pour les pôvres motards que nous sommes... La traversée d'Aurillac se fait sous un cagnard infernal et nous attaquons ensuite la D990 en direction de Pierrefort et Neuvéglise.

Les 30 premières bornes sont un calvaire à cause des travaux, ensuite, c'est du bonheur jusqu'à Lanau. On croise, sans le savoir, le Cornichon Farci qui était parti se balader et on reconnait Duvalben en face dans les virages du Belvédère.

Arrivée sur place à 16h30, pas mal des NCistes du mercredi sont déjà là. A peine arrivé, je me fais alpaguer par le 13 qui se demande ce que "données brutes" sous Excel veut dire et qui pleure ses formules perdues dans son joli tableau des inscrits !

Le repas du soir est l'occasion de découvrir pas mal de monde, vu qu'on n'est encore peu nombreux. Le bizzarium est inauguré, de façon fort intense par certains, n'est-ce pas Maya ?

Jeudi 29/05, 08h00

Réveillé depuis belle lurette par l'idée que c'est enfin le début de la NC, j'émerge rapidement pour arriver au petit-dej et retrouver ceux de la veille. Certaines têtes sont déjà bien fatiguées, le bizzarium a frappé ;-)

Le Belvédère est dans le brouillard, mais on voit bien qu'il s'agit juste d'une brume dûe à l'humidité de la vallée et qu'il va faire grand-beau encore ce jeudi.

Nous, les Zorgas, réglons les derniers petits détails et comme il n'y a pas de raison qu'on ne profite pas aussi de la NC, nous nous répartissons en 2 groupes pour rouler soit le matin, soit l'aprem et assurer malgré tout l'accueil des NCistes.

Et nous voilà partis nous promener en matinée, j'emmène un groupe faire le tour du lac de Grandval : il y a là Tricé et Géné, Patix, Ykli et Marina, Philippe Klein, et peut-être d'autres que j'oublie. Nous partons par Chaudes-Aigues, où nous retrouvons le soleil qui a percé la brume. Au fur et à mesure de notre tour de Grandval, selon que la route est au bord du lac ou sur le plateau, nous allons régulièrement traverser le banc de brume, et découvrir des paysages superbes.

Le premier arrêt a lieu au barrage de Grandval, qui surplombe une vallée presque vide tant le niveau du lac est bas. J'échange avec Patix ma ST2 contre sa gondole et nous voilà repartis pour Garabit, lieu du second arrêt. Nous admirons tous ce superbe viaduc qui se mire dans le lac, et je me dis qu'Eiffel aurait dû travailler chez Ductai pour leur faire les cadres treillis ;-)

Direction St-Flour ensuite, puis redescente vers Grandval jusqu'au chateau d'Alleuze que nous admirons d'en haut, perché sur son éperon rocheux qui doit normalement être entouré d'eau, mais là, il est à sec...

Vers midi, nous repassons au Belvédère récupérer madame le 13 et allons manger à Chaudes-Aigues, en terrasse devant le parking couvert de Morgan. Nous assistons au départ des Morgan, certains conducteurs sont presque aussi kékés que des motards... ;-)

Retour après le repas au Belvédère et jusque vers 16h00, c'est calme plat, les arrivées se font au compte-goutte, puis ensuite plus régulièrement.

On vit un grand moment avec l'arrivée de la BX Tintinesque suivie d'un SdG impérial sur sa remorque ! Comme l'a dit Lezard Vert, le soir, on peut mourir, on a tout vu : Tintin à une NC, et SdG en remorque ! nous sommes des FRMistes comblés !!!

L'accueil ne chôme pas, les NCistes se retrouvent, se découvrent, s'installent dans leurs piaules ou au campinje et reviennent ensuite prendre un pot au pied de l'escalier du Belvédère, l'ambiance monte doucement, doucement, qu'est-ce que ça va être ce soir au bizarrium !!!

Repas avec Mash, Momo, et d'autres dont je ne me souviens plus des pseudos, on parle de tout et de rien, on se raconte notre trajet d'arrivée à la NC. A la fin du repas, je fais un tour des tables pour essayer de rencontrer le max. de monde, pas envie d'une NC passée tout le temps avec les mêmes personnes, j'ai envie de faire connaissance, à cette NC-là !!!

Après le repas, direction la salle à Bizarres, tout le monde y débarque avec des bouteilles aux couleurs étranges, la chasse aux gobelets démarre, et l'ambiance monte, monte !!! Personne n'a envie de quitter la pièce, il y a tant de personnes à rencontrer, d'histoires à raconter, d'éclats de rire à avoir...

Vers 2h00 du mat', j'essaie de trouver qqu'un en état d'éteindre la lumière, vu qu'apparemment les derniers bizzaristes ont l'intention de faire durer la séance. Séverine est donc rapidement initiée au maniement de l'interrupteur à bizarrium et zou, je peux aller me pieuter !!! 't... même pas capable de faire la fermeture, je vieillis... et ne parlons pas de Maya, déjà pieuté depuis longtemps, le breton n'est pas vaillant à la NC03 ;-)

Vendredi 30/05, 07h45

Réveil, douche et basta une petite balade sur le parkinje de la NC, baigné dans la brume matinale de la Truyère, c'est toujours un plaisir que de trainer sur le parkinje au p'tit matin, tu discutes de tout et de rien avec les lève-tôt et tu imagines déjà la journée pleine de balades... le p'tit bonheur du matin du NCiste !

P'tit déjeuner avec les belges qui pètent la santé dès 8h00, même si l'un d'entre eux était bien fatigué hier, la journée va être bien !

A 8h45, nous sommes prêts à partir, les moteurs commencent à ronronner, on va pouvoir y aller. Sous la conduite du Philo et de Dame Jo, un convoi composé de Fast Philou, Manu, Lezard Vert, Interceptor, Serge/XX, Big Philou et ma pomme, prend la direction de Chaudes-Aigues. On chauffe doucement les bonzhommes et les machines dans les grandes courbes avant Chaudes-Aigues, arrêt pour faire le plein à Chaudes-Aigues et ensuite, on attaque la montée vers le plateau de l'Aubrac. Comme à son habitude, Le Philo emmène tout son petit monde à bonne allure, ni trop vite, ni trop lentement, et les kilomètres défilent.

Nous traversons l'Aubrac sous un soleil superbe, les genêts commencent à chauffer et à exhaler de douces senteurs, les vaches Aubrac s'égaient dans les champs au passage de la Serge/XX/Mobile qui ne doit pas faire assez de bruit... pas question d'acheter du fromage fabriqué pendant la NC, il aura mauvais goût, les vaches étaient stressées... ;-) Nous quittons l'Aubrac par le col de Bonnecombe pour plonger sur la vallée du Lot par des petites routes blanches, dans lesquelles LV et ma pomme nous amusons de voir Manu expérimenter le vol au-dessus de selle de ZRX. Dans la vallée du Lot, la T° monte encore d'un cran, et les odeurs changent, les genêts sont remplacés par d'autres plantes qui sentent tout aussi bon, les foins en cours de coupe notamment, c'est vraiment là qu'on découvre un des bonheurs de rouler à moto !

Dans une des rares lignes droites avant St-Geniez d'Olt, je me fais pourrir les oreilles par une BMWouais de Kéké, sur un dépassement d'un poids lourd. Manu part en trombe avec la ZRX, Serge/XX suit et comme un c.., je lui colle au train pour voir si miss ST2 peut suivre. Elle peut, mais ce sont mes oreilles qui crient au secours, quand les pots Lazer de la BM me crachent les décibels en plein casque... mamamia, ça peut faire autant de bruit que ça une deudeuche ???

Repas à St-Geniez d'Olt, à l'ombre des platanes, dans un gastos dont le patron nous fait fièrement admirer sa collec' de miniatures motos. Au bas mot, il en a entre 150 et 200, nous sommes favorablement impressionnés !

Bon, ce n'est pas tout, mais il faut repartir, on a encore du chemin en vallée du Lot jusqu'à Conques. Nous quittons donc St-Geniez d'Olt, passons près de Ste-Eulalie sans nous y arrêter et roulons ainsi jusqu'à Estaing où la majesté du chateau nous oblige à une halte photo à l'abri des platanes au bord du Lot. Nous trouvons là notre ami Rackham qui jardine en compagnie de sa tendre et douce, et nous discutaillons quelques instants. Puis, gazzz en direction de Conques via une p'tite route vire-voltante où les plus rapides du groupe partent devant, ça fait trop longtemps qu'ils piaffaient dans la poupe du paquebot, ils n'y tenaient plus. Nous les rattrapons sans peine à l'intersection suivante, vu qu'aucun d'entre eux ne connaissait le roadbook et ils repartent de plus belle jusqu'au village suivant, où nous les retrouvons en train de tergiverser pour savoir s'ils vont faire le plein de leurs belles deudeuches BC Replika... compliquée la vie de kéké !!! Manu n'hésite pas, mais c'est sa ZRX qui refuse le plein puisque le bouchon de réservoir est bloqué par la pression dûe la chaleur qui sévit par ici. La pauvre Manu en tord sa clé dans le bouchon, et elle constate ensuite que la mise sous contact du moteur devient difficile à faire...

Nous arrivons enfin à Conques, et montons jusqu'au sommet du village par la route extérieure. Je découvre un parking souterrain idéal pour laisser refroidir nos brêles, et nous abandonnons là, Manu, Fast, Serge/XX et Interceptor, pour descendre dans Conques. Pendant la descente, j'ai droit à une remarque acerbe d'un touriste bon chic bon genre qui dit à sa gente dame, au moment où je passe, "Regardez, chérie, ceux-là doivent être les motards qui ont fait un bruit épouvantable en passant tout à l'heure"... bof, bof, on l'ignore, de toutes façons, c'est un kéké belge qui faisait tout ce bruit-là. Nous visitons l'abbatiale de Conques, toujours aussi superbe avec son tympan ouvragé en façade, et la simplicité de l'art roman à l'intérieur, quel contraste. Il n'y a pas trop de monde et on peut vraiment profiter de ce lieu très agréable. En ressortant de l'église, nous voyons passer Mash et toute sa bande qui traversent carrément Conques à moto, mon touriste BCBG n'a pas dû s'en remettre, avec les 2 Ductai en fullbordel qui menaient ce groupe !

Après un petit pot réparateur sur la place de l'abbatiale, nous remontons doucement vers le parking, la montée est raide, la T° élevée, tout concourt à rendre cet exercice pénible surtout en cuir et bottes de moto, l'attirail idéal pour se promener par temps de canicule !!!

Dans le parking souterrain, nous ne trouvons plus que Big, qui nous explique que Manu, non contente d'avoir tordu sa clé, a aussi crevé son pneu arrière avec un silex ! décidément, ce n'était pas sa journée ! Ils sont donc partis à 4 vers Aurillac pour faire changer le pneu AR de la ZRX. Les troupes restantes : Le Philo et Dame Jo, Lezard Vert, Big Philou et ma pomme décident alors de continuer le RB vers Entraygues et au sortir du parking, nous voyons arriver Frapi qui a décidé de quitter le groupe de Mash pour venir rouler avec nous, qu'il soit le bienvenu !

Nous refaisons à l'envers la route en bord de Truyère, à l'envers par rapport à notre virée dans les Pyrénées en 2000, et je trouve cette route toujours aussi belle ! les vues sur la rivière sont nombreuses, les virages agréables à négocier et quel bonheur de rouler à bonne vitesse là-dedans, en regardant notamment la Frapimobile sautiller d'un virage à l'autre avec un Frapi qui essaie de voir s'il a encore un feu stop ! Lors d'un dépassement, j'éclate de rire dans mon casque en voyant le haussement d'épaule de Frapi qui doit se résoudre à laisser filer le paquebot avec après avoir essoré la poignée de droite, mais sur le mauvais rapport...

A partir d'Entraygues, nous arsouillons un temps avec une 125 TDR qui roule, ma foi, très propre et n'a aucune peine à rester dans notre groupe. Nous le quittons juste avant Mur de Barrez. Je prends les rênes du groupe juste le temps de mettre notre convoi sur la route de Pierrefort et ensuite, je rentre dans le rang sur la D990, véritable circuit routier qui nous ramène jusqu'à Neuvéglise et le Belvédère. Nous avons fait environ 300 kms dans la journée, et ce furent 300 km de bonheur intense...

Zou, une ch'tite douche et direction le bar pour l'apéro où nous voyons arriver le reste de notre bande, le changement de pneu s'est donc bien passé, le pneu est rodé sur la D990, et la clé re-fonctionne, tout baigne !

Je passe sur l'aligot du vendredi soir, tout le monde ayant participé au touillage et 2000 photos ayant été prises, ça n'a plus grand intérêt...

La soirée au bizarrium s'éternise encore, vers minuit, on voit débarquer un Paco tout honteux d'arriver en Fazer, mais tout heureux d'arriver tout court... vu le temps qu'il a passé au bizarrium, le planté de tente a dû être spectaculaire...

Après avoir assisté à un concours d'alcootest au sein du TNT, largement gagné par un invité Vouryesque imbatabble, je passe encore la main pour l'extinction des feux du bizarrium, décidément le NC03iste est costaud question durée des soirées, je n'assure plus vraiment ;-)

Samedi 31/05, 07h45

Le couchage, bien qu'embrumé, n'a pas été suivi d'un endormissement rapide, car un troupeau de bisons sévissait dans le grand lit de notre piaule, un certain D....p petit et chétif assure pourtant bien question ronflette et j'ai eu quelque peine à dormir. Heureusement qu'il y a la perspective de retrouvailles avec des STistes à Florac pour me tirer du pieu, sinon j'y serai encore ;-)

P'tite douche et je secoue Maya et Mash pour qu'ils émergent aussi et soient prêts à partir vers Florac à 9h00. Au p'tit déj, je retrouve la troupe de la veille, prête à m'accompagner pour aller voir nos potes de la papymobi-liste.

A 9h00, nous sommes tous prêts, et pas loin d'être, comme la veille, les premiers à partir. Il y a là : Mash, Maya, IxJi, Lezard Vert, Manu, Fast, Interceptor, Serge/XX, Big Philou, Eric Cabrol, et Tom en RSV (?) pfiuuuu... c'est à moi de guider tout ce monde-là ? je vais avoir du monde sur le porte-bagage à chaque virage...

Nous partons par Chaudes-Aigues (séance plein) puis direction l'Aubrac que nous traversons un poil plus vite que la veille. A St-Urcize, Mash fait un pit-stop pour contrôler son pressostat farceur, je ne le vois pas dans mes rétros, continue tout seul et oblige le kéké-belge-bruyant à piquer une pointe à xxx km/h pour me rattraper, la légende est sauve... ;-)

Dans la descente vers Mirvajols^wMarvejols (merci Big Philou), je lâche les fauves, et comme d'hab, c'est l'arsouilleur en chef, j'ai nommé Cabrolisator, qui met le feu aux poudres. En quelques secondes, tout le monde m'a doublé et on se retrouve à 4 bécanes, Mash, Maya, Manu et ma pomme, à continuer à rouler normalement mais trop lentement pour les autres... pô grave, on les retrouvera à Mirvajols...

Ce qui fut fait ! nous les trouvons à la sortie de Marvejols, que nous avons traversé au milieu des concurrents du Trèfle Lozérien (pas toujours très clean les enduristes sur route, maibon ils ont tous les droits ces jours-là...) Les rapides de notre groupe sont arrêtés, pause clop, et j'en profite pour récupérer la ZRX, Manu prend l'Aprilia et Fast accepte de tester mon étron ritalien... Fast m'en dit tellement du genre "fais gaffe en 1 et 2, pas trop de gaz", que je démarre les premiers mètres de roulage en ZRX, un poil tendu... Par contre, lui, apparemment, était bien détendu sur la ST2, dès le départ ;-) puisqu'il disparait dans le groupe des rapides, rapides à se perdre, oui... mais je dois reconnaitre que les indications que j'ai données à Lezard Vert étaient foireuses...

Pas grave, on vérifiera que, si tous les chemins mènent à Rome, beaucoup de chemins mènent à Florac, puisque notre groupe, éclaté en 3 sous-groupes, arrivera par 3 chemins différents dans cette charmante bourgade où nous attendent 6 ou 7 papymobilistes...

Côté STistes du Sud, il y a Claude et sa visière iridium (full kéké, je trouve ;-)), Laurent, Scootphilou, Didier, Sebastien, Nicolas, et j'en oublie peut-être, qu'ils m'excusent.

Nous nous installons à table pour un repas rapide. Les conversations vont bon train aux 2 tables, plutôt calme de notre côté, apparemment un peu genre comparo 'gros twins' contre '4pattes' à l'autre table.

Vers 13h00, commence l'exercice du plein d'essence. Les 2 premières stations sont fermées, nous atterrissons à la 3ème, ce qui m'a permis de faire les seuls 5 ou 6 kms avec les sudistes, comme on le verra par la suite...

Pleins faits, je propose de former 2 groupes : les rapides menés par Claude qui a proposé le roadbook, et les lents que j'emmènerai. Je donne donc le top départ du groupe rapide et... sur les 16 bécanes présentes, 12 lèvent le camp et... nous nous retrouvons à 4 ! Manu, Maya, Mash et ma pomme, soit les 3 STistes descendus de Lanau. Bon, pas grave, on aime bien rouler ensemble au rythme de Manu qui n'amuse pas la galerie, mais roule très propre et coulé à bonne vitesse.

Apparemment, devant, on a joué au concours de bite, mais cela ne me regarde pas... en tout cas, nous avons retrouvé le groupe des rapides à Villefort, après avoir remonté la haute vallée du Tarn, passé le mont Lozère, et remonté la vallée du Chassezac. Les routes étaient superbes, les paysages non moins superbes...

Il est 15h00, l'heure d'un pot bien mérité sur une terrasse ombragée. Claude trouve que mes potes ont roulé comme des fous sur ces routes, je le laisse seul juge, je n'étais pas là...

Au moment du départ, les sudistes plient leurs gaules vers le sud, nous plions les nôtres vers le nord et remontons en direction de Mende puis Chaudes-Aigues, via une nouvelle traversée de l'Aubrac par le col de Bonnecombe.

Un poil deçu par la formation des groupes, maibon, j'ai au moins eu le plaisir de discuter avec de nouvelles têtes, d'en retrouver d'autres.

Nous arrivons au Belvédère vers 18h00, pas mal de NCistes sont déjà rentrés, ils ont la banane, et ceux qui arrivent en même temps que nous ont la même banane que nous accrochée au visage, on se rappelle de journées comme ça longtemps !!!

Le repas s'écoule comme un long fleuve tranquille, ponctué des anecdotes du jour, j'ai cru comprendre qu'un certain Big Philou avait été très content de ses rencontres ritaliennes, mais nous n'en saurons pas plus...

Etonnant comme la dernière soirée bizarre attire plus de monde, étonnant de voir comme on a de la peine à se séparer, comment les groupes se sont formés et ont évolué pendant ces 3 jours...

Pour ma part, dodo vers 2h45 du matin, bien fatigué mais bien heureux, dans tous les sens du terme ;-)

Dimanche 01/06, 08h00

Pfiuuu.... c'est dur de se lever ce matin, m'enfin il y a tout à ranger, préparer les valoches et ne pas rater les départs, histoire de dire au revoir au max. de NCistes...

Donc, p'tit déj avalé vite fait, je couche les valises dans la piaule, je prends la pelle grand format, je le remplis, saute sur les couvercles et oh miracle, elles ferment toutes seules... marrant, comme les 4 litres de bizarres tenaient de la place...

Bon, j'équipe miss ST2 et j'ai le temps de faire une démo de béquillage à My Dreamy. Elle se béquille très bien la Triumph, avec ou sans valises d'ailleurs. My Dreamy, il faudra te trouver d'autres conseillers en matière de béquillage, les tiens sont foireux !

Les départs s'échelonnent tout doucement, le mode "blues d'après NC" s'enclenche doucement, même s'il me reste encore 2 jours de roulage puisque la remontée vers la BZHie s'effectuera avec une étape à Limoges...

Vers 10h30, nous avons réglé tous les détails avec Sandrine et Orlando, beaucoup de NCistes sont déjà partis, et nous, les Zorgas, allons pouvoir mettre les bouts. Un dernier au-revoir à Patix, notre 13 et zorga du Sud qui a abattu un boulot phénomènal, un au-revoir aux derniers NCistes et nous voilà partis, Tricé, IxJi, Maya, Le Hobbit et Robert, Tigrou, et ma pomme, direction le massif de Puys pour un bon jardinage. On dirait presque une balade TNT, dis-donc...

Petit arrêt à Condat pour faire quelques emplettes pour le pique-nique, et nous nous faisons pourrir par SdG et Marco, que je soupçonne de s'être arrété juste à la sortie d'EgliseNeuve d'Entraygue, pour qu'on les redouble après notre plein, histoire qu'ils puissent nous enfumer ;-) on s'en fout, on n'arsouillait même pô, vu qu'on promenait notre Dino et son ch'tit GPS...

Pique-nique au Lac Pavin, quand Robert (Mâme Le Hobbit) nous annonce, apèrs avoir lu le panneau touristique, que le lac Pavin est le plus jeune lac de France (6000 ans), notre Dino fait une réflexion à voix haute : "je m'disais aussi, la dernière fois que je suis venu ici, il n'y était pas ou alors c'était en construction..." ;-)

Nous quittons le Dino qui a enclenché le mode GPS pour rentrer dans sa caverne. On l'a laissé dubitatif devant son p'tit engin qui lui disait "Prêt à naviguer" en lui montrant le Lac Pavin comme première étape de son périple...

Direction Limoges via le plateau de Millevaches, le lac de Vassivière. Vers la Courtine, mon GPS Michelin me fait un plantage "Missing virage_droite.dll" et j'emmanche une petite route gravillonnée pendant 50 mètres. Je m'arrête sous les regards hilares de mes poursuivants, et j'entame un demi-tour l'air dégagé après avoir trifouillé ma carte. Juste après mon demi-tour, je constate que mon compteur suit tous les mouvements de la fourche. 5 kms plus loin, il ne marche définitivement plus, le câble ayant été arraché après que l'entraineur a pivoté à cause d'un gravillon farceur... pas facile de savoir à combien on roule sans compteur, avec juste comme repère 120 km/h = 4000 tr/mn en 6ème...

Nous arrivons à Limoges vers 18h00, installation chez ma môman et repas sur la terrasse, avec quelques bons fous-rires histoire de chasser le blues post-NC...

Lundi 02/06, 08h30

Réveil de tout le monde, préparation et direction Rennes par la vallée de la Vienne, puis Chatellerault. Un dernier repas dans le même Gastos qu'à l'aller, nous quittons IxJi qui file sur Paris. Près de Richelieu, nous quittons Le Hobbit et Robert qui veulent rentrer rapidement sur Rennes. Maya et ma pomme continuons sur Rennes par les ch'tites routes et nous débarquons dans nos tanières vers 17h00, après 7 jours de bécane...

Cette NC03 fut encore un excellent moment, j'y ai rencontré largement plus de monde qu'aux NC précédentes, même si j'ai surtout roulé avec des personnes que je connaissais déjà.

Merci à vous tous d'être venus, armés de bonne humeur et de bizarres, et vive la Net Concentre, une idée superbe à faire vivre longtemps !!!

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Carénage : DesmodroMike & Moteur : VinceLP | Page vue 1 fois ce jour, 8 fois ce mois, 29 fois cette année